Décidément, même dans l’attente, le temps passe à une
vitesse fulgurante ! Déjà plusieurs mois depuis le dernier billet, il nous
semble que c’était hier.
Ce qui avait à peine commencé au moment de la rédaction du
dernier billet s’est depuis lors enraciné, accéléré et ce pour le meilleur.
Notre nouvelle porteuse, d’abord : c’est un ange !
Une fille incroyablement sympa, jolie, généreuse, facile, simple, sur la même
longueur d’onde, compréhensive… je pourrais continuer longtemps comme ça, je
suis sous le charme absolu. Et ce qui est fort dans l’affaire, c’est
qu’apparemment elle est aussi sous le charme ! Une merveilleuse rencontre
in fine. Et, quand on pense à ce qui s’est passé avec la première qui s’est
désisté, un mal pour un bien.
Car, on s’en aperçoit après coup, et bien sûr par
comparaison, les relations et le feeling sont sans commune mesure. Il nous
semblait bien que ce n’était pas « l’éclate » avec Ami, mais avec le
recul ça manquait tout simplement de « bonding ». Avec Stephanie
notre nouvelle porteuse, c’est des mails à titre perso, comme ça, pour se dire
trois mots, avoir une attention ou une pensée l’un pour l’autre, et presque
tous les jours.
C’est aussi quelqu’un de très pro actif. A l’issue des
examens médicaux il a été révélé qu’elle n’avait pas fait les vaccinations
contre la varicelle notamment. Il semblait mieux qu’elle puisse bénéficier de
ces vaccinations avant le transfert, même si, avec les délais entre la première
injection et le rappel, il fallait respecter un délai d’un mois. Et bien en
moins de 24h elle s’était arrangée, dès lors qu’elle avait su qu’on était
d’accord pour que la vaccination ait lieu, pour voir son médecin et recevoir la
première injection. Le rappel a été fait à la mi janvier, de là le traitement
destiné à recevoir l’embryon dans les meilleures conditions va pouvoir
commencer, et en parallèle on va signer le contrat nous liant à Stephanie.
Même si on est déjà allé aux US en juin pour les démarches
auprès de la clinique et que rien ne nous oblige à y revenir, on est très
tentés de tout faire pour y passer une semaine ou deux de vacances cet été ou
peut-être avant. Histoire de se voir pour de vrai, parler en direct, être là à
côté et (si tout va bien) participer un tout tout petit peu à la grossesse de
Stephanie. Histoire aussi de faire en sorte que notre petit garçon soit un
minimum préparé : au contraire des enfants qui voient qu’ils vont avoir un
petit frère ou une petite sœur à travers le ventre de la maman enceinte, le nôtre n’aura pas cette occasion
de se faire à cette idée !
Nous sommes désormais sur l’horizon du transfert, un
événement qui devient palpable, qui est là, tout près de nous. Ca fait bizarre
quand quelque chose que l’on a attendu si longtemps devient là, tout proche…