J’ai toujours su que je serai papa.
Etre papa c’est mon premier but dans la vie. Les femmes pour
la grande majorité d’entre elles (probablement pas toutes, mais presque…) se
rêvent mères, un jour, quand la vie leur permettra, dès que la vie leur
permettra. Pour les hommes c’est moins évident, encore aujourd’hui, quoique…
Pour les hommes homosexuels ça l’est encore moins !
Mais moi j’ai toujours su que je serai papa. Je suis trop
plein d’amour, j’ai trop d’amour en moi, pour ne pouvoir le partager qu’avec ma
famille, mon chéri et mes amis.
L’amour parental, l’amour paternel, c’est l’autre forme
d’amour ultime. Est-ce que je pourrais réussir ma vie si je ne connais pas cet
autre amour ultime ?
Non, clairement pas !
Mon chéri et moi nous connaissons déjà ce bonheur. Nous
avons un merveilleux petit garçon de cinq ans qui comble nos vies. Notre petit
ange c’est la lumière de nos vies, un bonheur à l’état brut, un trésor
inestimable et indicible qui chaque jour nous remplit de joie, d’espoir et de
vie sereine et merveilleuse. Qu’il soit là, avec nous, tout près à nos côtés ou
avec sa mère avec qui il vit la moitié du temps. Cet enfant il n’est pas de mon
sang, il n’a pas mes gènes mais il est de moi tout entier pour autant. Je suis
son papa tout autant que l’est mon chéri son « vrai » père, peut-être
même me reconnaît-il davantage que lui dans ce rôle tant il déferle d’amour sur
moi.
Notre famille est déjà fabuleuse mais nous voulons la
compléter, boucler la boucle : nous voulons donner un petit frère ou une
petite sœur à notre petit ange. Nous voulons donner encore tout notre amour à
un petit être qui sera notre enfant.
Même si je l’avoue j’ai une profonde angoisse – et
somme toute paraît-il assez banale : est-ce que je pourrais l’aimer autant
que j’aime mon fils ?
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